Le Salon international de l’agriculture et de l’alimentation d’Oman (1er-3 décembre 2025) verra la participation de nombreux pays, dont l’Algérie comme invitée d’honneur.
Cette 7e édition, qui vise à réunir des dirigeants gouvernementaux, des acteurs internationaux, des opérateurs régionaux et des fournisseurs de technologies, «constituera une plateforme de collaboration, d’investissement et d’échange de connaissances dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de la pêche», apprend-on du patron du groupe de réflexion Filaha Innove (GRFI)), le Dr Amine Bensemmane, dont la préoccupation majeure se résume dans le souci de «cultiver les opportunités commerciales, développer l’initiative privée et renforcer la professionnalisation des opérateurs économiques et leurs organisations». L’Algérie sera présente à cet événement Oman AgroFood- 2025 avec une forte délégation composée de 18 exposants du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire, dont Giplait, la Chambre nationale de l’agriculture, Gusto Universal, Tolga Gardens ou Soprovet (entreprise spécialisée dans le médicament et les compléments alimentaires à usage vétérinaire).
En marge de l’exposition, des communications seront animées par des experts du secteur de l’agriculture, dont les conférenciers algériens qui interviendront lors de la journée de demain sur différents dossiers, dont celui lié au «potentiel d’exportation de l’Algérie dans les industries agroalimentaires et les produits agricoles», la question relative au «climat des affaires en Algérie et opportunités d’investissement : facilités et avantages accordés aux investisseurs» ou encore la thématique qui vise à bâtir un fort courant d’affaires régional sud-sud sous le générique : «Sipsa-Filaha & Afrika Food, le cœur du marché des industries agricoles, d’élevage et alimentaires en Afrique». Enfin, une autre communication scientifique sera abordée par l’agro-économiste et vice-président de la fondation GRFI, Brahim Zitouni, sous le captivant titre : «Réinventer la culture du palmier à huile grâce aux techniques biologiques et à l’économie du carbone».
Un modèle qui, selon l’expert en phœniciculture, «émerge d’une relecture innovante des potentialités du palmier dattier, coordonnant une synergie inédite entre biotechnologies et économie de carbone». Il y a lieu de souligner que la politique de développement économique d’Oman met l’accent, ces dernières années, sur «l’expansion des secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie et de l’exploitation minière (…) dans la perspective de réduire la dépendance à l’égard des exportations de pétrole».
